[MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923) Goya... - Lot 158 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien

Lot 158
Aller au lot
Estimation :
300 - 400 EUR
[MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923) Goya... - Lot 158 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
[MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923) Goya Tapuscrit portant le titre dactylographié et la mention par Max Nordau. Texte en français. Quelques corrections manuscrites 5 p. numérotées, 27 x 21 cm Texte dans lequel Nordau analyse Goya et son œuvre. Il y affirme que Goya était fils de son peuple, attaché à lui par ses plus profondes racines, mais jamais ne tomba dans un patriotisme vulgaire....S'il souffre des sujets qu'ils peint, ce n'est pas en Espagnol, c'est en homme. Son coeur ne souffre pas moins à la vue des coups de poignards dont ses compatriotes fantisés tailladent furieusement les envahisseurs que devant les cruautés des soldats étrangers tuant, malmenant et violentant la population.La série des gravures sur la guerre d'Indépendance est le manifèste d'un philosoph et d'un moraliste et non d'un patriote assermenté....Chaque fois qu'il peiganit des personnages juchés au sommet de la hiérarchie, il en faisait la carricature et non le portrait.Il ne se montrait sérieux et bienveillant que lorsqu'il portraiturait des savants, des écrivains, des artistes..."" Dans plusieurs passages, il décrit le peintre au travers de ses oeuvres : " Il était certes un homme du peuple....mais il n'en reconnaissait pas moins la grossièreté, la corruption et les vicesdu peuples... Ses "Caprices", ses esquisses, ses dessins démontrent le dédain, le dégout, l'horreur que lui inspirent les "bals aux chandelles ", les beuveries...Il ne faudrait pas non plus le considérer comme un moraliste.... Ce n'est pas l'humour qui domine chez lui, c'est l'amertume.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue