MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923 Critique... - Lot 148 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien

Lot 148
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MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923 Critique... - Lot 148 - Goxe - Belaisch - Hôtel des ventes d'Enghien
MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923 Critique par Max Nordau du livre "l'histoire des Israëlites" de Théodore Reinach article manuscrit de 7 pp. numérotées, titré et signé. Dans cet recension, Nordau commence par faire l'éloge de Théodore Reinach et de la plus grande partie de ce livre : " J'ai de l'estime pour m. Th. Reinach...Il est érudit et il a l'érudition honnête. Il ne la fait pas servir à ses idées très particulières...Il a su rester passablement complet tout en étant laconique. En somme c'est un petit tour de force de condensation que de faire tenir la vie et les oeuvres , les aventures étonnantes et terribles, les tortures, les espoirs, les efforts et les illusions de notre peuple ... dans moins de 380 pages, sans tomber dans la sècheresse des nomenclatures et faits divers."" Nordau poursuit sa recension par une critique acerbe et ironique de la dernière partie du livre dans laquelle il dénonce la volonté assimilationiste de Reinach : "Mais voici qu'une chose stupéfiante se produit dans ce livre. Les quatre cinquièmes en sont consacrés à prouver que les Juifs ou "les Israëlites" comme M. Reinach dans sa délicatesse de parisien moderne préfère nous appeler, sont un peuple, une nation ; peuple dispersé, nation san pays ; mais dit-il excellemet," dont les membres sont étroitements unis entre eux par une croyance et des espèrances, par de pieux souvenirs, par des pratiques minutieuses fixées avec un soin jaloux, enfin par les livres où tout ce patrimoine religieux est déposé". Il aurait pu ajouter : par une origine comune. Mais cela l'aurait probablement gêné et il a évité de parler des liens de sang existant entre les membres de la famille juive. !car ces premiers quatre cinquièmes du livres sont suivis d'un dernier cinquième, où M. Reinach met autant d'énergie à nier que les Israëlites sont une nation qu'il avait mise quelques pages plus tôt à établir qu'ils en sont une. Non s""écrit l'auteur ...Israël n'est plus une nation ! Il ne veut plus en redevenir une
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